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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 18:18

Au cœur de ce salon Les Pantomimos ont évolué dans « le silence des mots » à la rencontre des exposants et du public. C’est à la fin de chaque prestation, après avoir retrouvé l’usage de la parole et dévêtus des « costumes du spectacle » que nous avons eu, laissant passer dans un premier temps la surprise de notre identification, ce plaisir de converser avec les uns et les autres.

merci à Claude Nal (écrivain exposant) pour cette photo

merci à Claude Nal (écrivain exposant) pour cette photo

Vendredi midi, le Poète Stéphanois Messaoud GADI s’installe à notre table au « restaurant du salon », encore tout ému du magnifique poème écrit de sa plume qu’il vient de lire sur scène. Il nous parle de son amour des mots, de son souci permanent de « communiquer » avec les autres pour donner et en échange recevoir… Soudain, il s’arrête de parler pendant quelques secondes, il écarquille grand les yeux avant de s’étonner d’avoir à ses côtés ceux qui incarnent dans le spectacle « le silence des mots » et avec qui il a voulu être photographié quelques heures avant le repas.…

photo prise au stand du "poète stéphanois"

photo prise au stand du "poète stéphanois"

Cette rencontre à notre table, devant un plat de « loubia », nous permet de faire connaissance avec l’équipe de « radio web Toulon » ( j’en reparlerai ) et avec ce poète Stéphanois demeurant à Saint Etienne. Ce dernier a grandi dans l’amour de la « langue française » et de ses auteurs à cause d’une professeur de français convaincante au collège de Bagnols-sur Cèze. Au hasard de la conversation qui s’installe, on peut saisir dans ses mots la souffrance morale endurée lors de son enfance passée derrière les « barbelés français de la honte », il en parle peu et avec pudeur, Messaoud GABI se veut, avant tout, reconnaissant à sa prof de français qui lui a offert cette chance de la découverte littéraire qui lui permet d’encrer sa poésie sur l’humain, une poésie teintée d’humour, d’amour, de réflexion. La souffrance de son enfance, de son pays perdu, il n’en fait pas un « étendard revanchard » même si Messaoud n’a rien effacé de ce passé douloureux vécu au camp de Saint Maurice de l’Ardoise dans le Gard où il fut, comme de nombreuses familles de Harkis , « parqué » à l’âge de huit ans avec ses parents pendant de longues années derrière des barbelés. Toujours souriant et plein d’enthousiasme à notre table mais aussi à son stand pour la promotion de ses ouvrages, Il m’a semblé heureux parmi les siens ( Pieds Noirs - Harkis, Catalans et ceux d’ailleurs).

Je vous invite à lire l’article de Serge Payrau « Messaoud GADI, les mots sans frontières »

http://desabuzze.blogspot.fr/2013/01/marseille-provence-2013-le-reve.html#!/2013/01/marseille-provence-2013-le-reve.html

Et feuilleter son site web :

http://gadi-site.fr/topic/index.html , vous y découvrirez ses ouvrages et peut être vous aurez plaisir à accueillir à votre prochain « salon » ce poète stéphanois.

à l’heure du dessert oriental et du thé à la menthe, le spectacle reprenait sur scène avec l’intervention de l’Association « Femmes Internationales Murs Brisés », ces jeunes femmes nous ont fait vibrer au rythme des danses régionales de là-bas.

Rencontres au Salon de Port Barcarès… 2 ème partie.
Rencontres au Salon de Port Barcarès… 2 ème partie.

D’autres rencontres ont eu lieu à ce salon, c'est à suivre…

Alors à bientôt sur mon blog.

Jean Paul,

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