Les journalistes commencent à relater le raz le bol des Françaises et des Français face à une classe politique qui se préoccupe plus de conserver ou de s'accaparer le « pouvoir », que de s'occuper des problèmes et de l'avenir de ceux dont ils sont ou seront les représentants. A l'abri des oreilles indiscrètes, certains membres des partis politiques se disent écœurés par un système « partisan » qui n'a comme unique objectif le pouvoir. Pour le conserver ou le conquérir, des hommes et des femmes sont prêts à dire et à faire du n'importe quoi pour « appâter » l'électeur, à alimenter les « petites phrases assassines » pour déstabiliser les adversaires, sans oublier qu'à l'intérieur même des partis politiques, on se déchire allègrement avec toute la courtoisie qui s'impose. Seul le résultat compte, celui de remporter la victoire pour soi-même !
De même les adhérents se lassent de ces « tambouilles » internes, des petits « arrangements » avec les adversaires d'hier qui seront les partenaires privilégiés du lendemain. Les adhérents sont consultés pour la forme mais n'ont que mot à dire sur le choix des candidats et ont à subir des parachutages, des amis qu'il faut placer dans l'intérêt de quelques uns, etc... Heureusement, il reste encore des militants qui rêvent d'une démocratie participative où le débat politique deviendrait « citoyen », où les décisions seraient prisent démocratiquement par la « base », des élu(e)s et des responsables politiques de tous bords œuvrent dans ce sens avec difficultés, pas facile de faire « bouger les lignes ».
A la veille de l'élection présidentielle, nos concitoyens sont sans doute indécis sur le choix du programme des candidats, mais l'inquiétude est ailleurs. L'interrogation se pose sur les armadas rapprochées des candidats qui dans les états majors préparent l'assise des « promus » pour l'élection législative où une fois de plus l'ensemble des électeurs n'auront qu'à subir l'investiture des parachutés, des amis désignés... Face à ce système usé, nous pouvons nous sentir une fois de plus incompris, peut être « roulés dans la farine » par cette classe politique. Le désenchantement de « la politique politicienne » pourrait nous conduire à augmenter le rang des abstentionnistes, il serait grave de nous laisser entraîner par désarrois dans cette direction. Nous avons le devoir de réagir en choisissant le « président » qui nous convient et qui convient à notre pays. Pour ma part le choix est fait après avoir pris acte de son programme :
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